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Dans la Profondeur de l'Être
 

Avec cette série, dont la nature et le contenu de chaque image questionnent au-delà de notre perception, y compris pour celles les plus proches de la réalité, l’idée me tente de flâner dans une forêt, dans un marais, par delà les rochers, laisser mon regard se perdre dans l’horizon, et toujours dans une atmosphère absolument incroyable de sérénité et de beauté. Pour cela, chaque œuvre est réalisée à partir de plusieurs de mes photographies de matière que je superpose à un degré d’opacité différent pour créer une seule image, avec comme dénominateur commun le motif de la lumière révélant la nature même de la profondeur de l’Être. 
Je dédie cette série à mon père, Pierre Joël Drouillard.

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Vague à l'Âme
 

Le cœur léger sur l'estran, les pieds dans l'eau, chaussures à la main, j'entends alors ces rires d'enfants.

Le rêve prend le pas sur le sable mouillé, à la croisée d'autres destins, ombres en lumière, parfois quelques pas ensemble, découvrir leur chemin…
Avec cette série réalisée en 2014, j’explore les ressorts de la nostalgie du noir et blanc, le flou des souvenirs, en transposant des images qu’on croirait clichés de vacances tirés à l’argentique en « tableaux » impressionnistes intemporels…..Mélancolie et rêveries forment l’écume de ce travail photographique qui évolue vers le flou, vapeur de rêves, battements de paupières, flou d'évasion, flou des sentiments. L'à peine dévoilé qui s'offre aux regards des autres et qui créé des émotions propres à chacun. 

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« Quelque chose a changé pour toujours dans la vie de Marie des Lys. Chaque soir, après avoir fermé les yeux, elle repense à toutes ces immenses étendues désertiques qu’elle a traversées durant ces trois belles années qui venaient de s’écouler. Le rêve était très fort, si fort, qu’un matin, elle décida de tout plaquer pour découvrir des bouts du monde. Elle était partie un peu à l’improviste, sac à dos, avec ses encres et ses carnets de croquis, dans l’espoir de s’abandonner à de nouveaux espaces temporels et géographiques et de goûter à l’instant présent en se laissant bercer par le doux rythme de la nature, tout en en caressant tous les contours. Marie dessinait autant que possible. Peut-être parce que la pratique du dessin lui inspirait l’observation et la contemplation. » "Un jour de confinement, Luna Colombo entreprend un grand rangement dans la maison familiale. Elle trouve des boites sur des étagères, les vide méticuleusement, et dans l’une d’elle, une grande enveloppe kraft, assez épaisse, attire son attention. A l’intérieur, des esquisses au crayon réalisées par son père en 1992. Luna avait alors 10 ans lorsque ses parents entreprirent ce long voyage vers ces bouts du monde, un voyage inoubliable et pourtant si rude parfois. Luna se souvient de ces trop longues journées pour son jeune âge à l’écart du monde, mais dans un décor à couper le souffle. Son père alors, se faisait si discret pour en saisir l’intimité. Il se faufilait dans les interstices de chaque brin d’herbe, de chaque parcelle de terre avec son carnet à dessin et son crayon à papier." Des bouts du monde, on en a toutes et tous à [se] raconter...et moi, pour retrouver et partager ce que mes yeux ont caressé, pour traduire mes émotions, mes pensées, comme il me manquait encre, crayon, papier et mots, alors un jour, je me suis mise à la photo.

Bouts du Monde

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À l'Infini
 

Le 24 janvier 2024, la Terre aurait pu s'arrêter de tourner, le vent de souffler, le soleil de briller, les oiseaux de chanter.
Et toi, de ton plus beau sourire, tu nous as donné un rendez-vous peu commun.
Alors, quand la nuit se fait silence, que le corps s’endort et que l’esprit s’éveille, je peux alors fermer mes paupières, traverser l’univers, visiter les étoiles. C’est le temps mystérieux où la lumière sublime l’obscurité, et je peux alors me laisser porter en toute sécurité vers cet autre monde de paix, de sérénité, de beauté et de douceur.

Je dédie cette série à ma mère, Jeanine Hélène Michèle Drouillard, née Vella qui est le vent qui souffle dans les arbres, cette lumière qui traverse les champs de blé, le chant des oiseaux, l'étoile qui brille dans mes nuits.

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L'Esprit du Cheval

Le cheval complice, le museau qui taquine, un souffle chaud, des éclats de fer. Son pas est sourd sur le sable, mais résonne sur le bitume... J'aime ce bruit, douces palpitations sur le chemin de la vie. Le cheval réunit en autres trois qualités : la force, la grâce et la vitesse. Les conditions que chacune de ces qualités exigent se trouvent harmonieusement balancées dans ce Pachyderme, qui est devenu la plus noble conquête de l’homme. Dans sa taille, comme dans tous les détails de ses formes, la puissance musculaire a reçu tout ce qui était compatible avec l’élégance et avec l’agilité. Son port est majestueux, soit que dans sa démarche assurée, il dresse fièrement la tête, soit que dans sa course rapide, il fasse onduler au vent son épaisse crinière et sa longue queue. Son oreille est mobile et, dans ses mouvements, elle exprime toutes les impressions de l’animal. Son œil est magnifique. ​J'ai voulu, par cette série, m’attacher tout particulièrement à chacun de ces détails, afin qu’à travers eux, on ressente cette énergie, l’énergie du cheval, tout en proposant une abstraction, qui, lorsqu’on s’approche, soit celle-ci devient de plus en plus réelle, mais aussi, de plus en plus floue. L'exposition EQUIN l'esprit du cheval, est un projet singulier qui invite à ressentir la présence de l'animal, sa force, son énergie au travers de photos qui ne le montrent pas. Exposition conçue par la direction Culture de Fontenay-sous- Bois et présentée à la NEF de la Halle Roublot en mars, avril et mai 2017. ​ ​ ​

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